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| Le froid d’une maison déserte | |
| | Auteur | Message |
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edelween Langue pendue
Nombre de messages : 745 Age : 48 Date d'inscription : 05/10/2005
| Sujet: Le froid d’une maison déserte Mar 6 Fév - 12:31 | |
| La battisse d'ashenval semblait bien vide. Les anciens rires qui animaient le foyer de leur amour s’étaient éteint. Plus d’échos, plus de rire, le feu éteint renvoyaient une aura froide.
« Elle s’est lassée de votre amour » Les mots raisonnaient dans son esprit.
Alors elle était partie, elle avait oublié qu’Edelween était toujours prête à venir, suffisamment loin pour ne pas l’étouffée mais toujours alerte à venir en cas de besoin ou simplement si elle souhaitait sa présence.
Elle avait fait une erreur, elle avait laissée le seul être qui comblait son cœur évoluer comme elle le voulait.
Son enfance surprotégée, toujours quelqu’un pour lui dire quoi faire, que faire ou lui tenir la main en cas de chute, cela elle ne l’avait pas voulue pour Meeleloo, elle préférait la voir libre et souriante.
« Cela tu aurais due me le montrer un peu plus » Encore ces paroles qui lui lacéraient le cœur pire qu’un poignard.
Elle posa un petit objet sur la table de chevet, un goût de cendre dans la bouche. Si elle est plus heureuse loin de toi, pourquoi la retenir ?
Un soupire, une larme fugace.
Elle ne voulait que son bonheur.
Et maintenant que compte-tu faire ? Vide de toute énergie elle se tourna vers ce qui fut toujours son refuge : le devoir.
Ils m’appelleront quand ils auront envie de me voir ou qu’ils auront besoin de moi.
Nagrand, Ombrelune, la ville basse, le consortium, les Aldors. Eux avaient encore bien des choses a lui demandé, le travail de toute une vie dirait les humains, une traversée du désert, une éternité de cendre et de tristesse.
Peut être reviendrait-elle ? Elle leva la marque du démon, indiquant que le porteur était au service du fléau. Cela elle pouvait encore les combattre
Fermant la porte elle laissa la maison vide avec l’anneau ou brillait encore ces quelques mots « Veux-tu m’épouser ? » | |
| | | Melugaia Langue pendue
Nombre de messages : 503 Age : 41 Localisation : Vous croyez quand même pas que je vais vous dire? Vous allez me retrouver après! Date d'inscription : 23/12/2005
| Sujet: Re: Le froid d’une maison déserte Mar 6 Fév - 13:05 | |
| Sur les hauteurs de Telredor, la druide contemplait le vide. Son regard perdu dans le ciel si étrange de l'Outreterre.
Elle repensait à cette soirée aux remparts. Edelween était venu les aider. Elle n'avait pas dit mot, elle restait drapée dans son silence.
Elle portait cette robe au milieu des combats. Une robe sombre, une robe de deuil.
Elle ne disait rien... Tranchant tout de même de ses lames vives leurs ennemis corrompus. L'étoffe sombre voletait au rythme soutenu de la danse mortelle. Mais le coeur n'y était pas. Melugaia l'avait regardé, elle avait posé son regard sur le visage d'Edelween... Elle cherchait à comprendre ce silence, cette froideur.
Et elle avait vu... la solitude... un coeur que l'on vide de ce qui le réchauffe, l'amour.
Puis, elle avait tenté de savoir ce qui se passait. Edelween n'avait prononcé que quelques mots. Mel n'avait pas su comment la réconforter. Combler ce vide qui doucement s'insinue dans le coeur de l'aventurière... Pas qu'elle ait la prétention de prendre la place de Meeleloo, non, mais juste alléger cette peine... D'offrir à l'aventurière, une oreille, une épaule, juste un peu de chaleur... | |
| | | Meeleloo Langue pendue
Nombre de messages : 411 Date d'inscription : 04/10/2005
| Sujet: Re: Le froid d’une maison déserte Mar 6 Fév - 15:33 | |
| Tapie dans les ombres de la forêt, Meeleloo observa Edelween sortir de leur ancienne demeure. Elle patienta un moment, puis quand elle eu la certitude que son amie était loin, elle s'avança. Le félin se déplaçait silencieusement, prenant appui sur des touffes de mousse, des racines épaisses ou des pierres, qui absorbaient les sons et ne garderaient aucune trace de son passage. Arrivée sur le perron l'elfe reprit sa forme et entra dans la maison déserte. Ses gestes étaient lents, et son visage ne laissait apparaître aucune expression. Elle plissa légèrement les yeux et sa bouche forma un léger sourire en voyant, sur la table, l'anneau d'Edelween. Elle ne se dirigea pourtant pas vers lui, mais dans un coin de la pièce où elle s'assit, par terre, les genoux repliés contre la poitrine, la tête adossée au mur. Elle ferma les yeux, et une fois encore sourit légèrement.
Ce n'est qu'un chuchotement qui sorti de ses lèvres, inaudible pour tous. Une mélopée douce et calme. "Je suis désolée ma chérie, désolée de te faire souffrir, mais, il n'y a pas d'autre solution. Un jour, tu comprendras que ce choix était bon, et que l'erreur, c'est moi qui l'ai commise le jour où je t'ai déclaré un amour qui n'en n'était pas vraiment un. Tu m'as rendu la force et le sourire, tu as fini de me permettre de tourner une page... merci pour tout. Je t'aime, même si pour l'instant, tu n'es pas en mesure de comprendre cet amour qui n'a rien à voir avec celui que tu attends de moi. Si tu ne me hais pas, peut être qu’un jour tu l'accepteras, mais je ne suis pas en position de t'imposer quoi que ce soit, moi qui te fait souffrir aujourd'hui. Cent un ans, notre histoire, si belle fut elle n'a durée que deux ans. Tu t'en remettras, tu verras. Tu es jeune ma puce, même moi je ne suis qu'une gamine." L'elfe s’interrompit une seconde et son visage se teinta d'amusement. "Tu n'es pas seule, même si je te fuirai probablement encore un moment, je n'ai pas envie de rajouter à ta douleur par ma présence. Mais tu n'es pas seule, d'autres seront avec toi, j'y veillerais, je peux au moins faire ça pour toi."
L'elfe se tut pendant de longues minutes avant de rouvrir des yeux sans larmes, juste empreints d'une grande tendresse. Elle se leva et s'approcha enfin de la table sur laquelle elle grava un message à l'attention de tout ceux qui pourraient passer plus tard.
"Voyageur, soit le bienvenue ! En cette demeure deux êtres se sont aimés, En cette demeure deux êtres se sont séparés. Ainsi va la vie, dans ce qu'elle a de merveilleux ou de malheureux. Mais ce qui est passé ne sera jamais effacé. Alors, ami, chéris ceux qui t'entourent, Car ce n'est qu'à travers eux que la vie prend tout son sens.
Qu'Elune veille sur toi."
Elle ramassa alors l'alliance d'Edelween qu'elle noua à la sienne avec un ruban, puis les déposa sur son message. Se relisant une dernière fois, elle releva la tête et embrassa la pièce d'un regard avant de tourner les talons pour s'approcher de la cheminée. Avec adresse elle enfonça profondément un clou épais d’un seul coup de marteau dans le linteau sans défaut. Puis sorti de la demeure directement, sans un regard en arrière. Dans la nuit, sous les étoiles, elle leva les yeux au ciel, une larme coulant sur ses joues.
"Je suis désolée père, j'ai fait souffrir une amie." Seul le hululement d'une chouette lui répondit. Son esprit lui associa le visage d'un druide aux cheveux verts, et, amusée malgré les larmes, elle se changea en panthère avant de se fondre dans la nuit. « Je suis sure que tu n’as pas mangé ce soir… » | |
| | | Sorsha Nouveau
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Le froid d’une maison déserte Mer 7 Fév - 18:47 | |
| Sorsha envoie dans la brise un dernier baiser à ses compagnons d'aventure. Depuis que les portes de l'Outre Terres s'étaient ouvertes, elle parcourait ces nouvelles terres avec les trois mêmes amis de guildes: Barman son chef de classe, un Nain guerrier frondeur et rigolard qui répond au nom étrange de Hyürded et Filibert, Gnome mage efficace et bavard. Elle regagne le coeur léger sa chambre dans l'auberge de Telredor, pose ses armes dans un coin et entreprend de défaire son armure. Un grattement sur le plancher attire son attention, ses muscles se tendent et elle évalue en un clin d'oeil la distance qui la sépare de son épée à deux mains. Sortant de l'ombre, une Elfe lui adresse un sourire félin. Tout doux, paladine. Ne serait-ce ses canines anormalement longues, elle resemble trait pour trait à Meeleloo: mêmes tatouages, même lourde tresse, même couleur d'yeux. - Qu'est ce que tu fiches ici? Qui t'a laissé rentrer? - Nous sommes rentrées sans souci, et nous n'avons pas traversé les océans pour t'avertir de choses que tu sais déjà. - Il est arrivé un malheur? Le sang de la rousse ne fait qu'un tour, imaginant le pire pour une dixaine de ses amis. Azure? Ragus? Takaris? Shaana? Elle lève les yeux vers l'Elfe qui lui fait face et son coeur rate un battement - Tu sens la forêt... Ne me dit pas... - Pas ce que tu crois. Mais avant de quitter le Keen tu nous as demandé de garder un oeil sur elles. Nous avons fait notre devoir. La paladine, preste comme l'éclair, bondit sur l'Elfe et la colle sans ménagement contre le mur, l'angoisse et la peur lui étraignent le ventre. Comme à chaque fois qu'elle touche la créature de la Nuit, une décharge électrique la parcourt, mais la Rage est là, tapie au creu de sa gorge, ne demandant qu'à s'exprimer. C'est d'une voix altérée qu'elle chuchotte - Parle, vite, sinon je ne réponds de rien. - Les sentiments nous sont étrangers, tu le sais, ils sont volages, imparfaits et trompeurs. Il semble que tes deux amies s'en sont rendu compte. C'est fini, ces mièvreries douces, oubliés le mariage, les belles robes, les anneaux et les baisers... La Voix-du-Vent, celle que tu nommes Edelween, est seule à présent. Ma Soeur-devant-Elune est partie, elle s'est rendu compte de son erreur. Saisie de stupeur, Sorsha relache son étreinte et recule de deux pas dans la chambre. Un autre pan de son monde s'écroule si ce que lui rapporte sa messagère est vrai. D'aussi loin que remontent ses souvenirs de combattante, Meeleloo et Edelween étaient deux. Indiscociables, parfaitement complémentaires. Même loin d'elles, la paladine n'avait jamais pu les imaginer l'une sans l'autre; leur amour sincère et pur avait toujours été une référence, un but, un chemin à suivre, un des pilliers qui tenait sa vie. C'était impossible, inimaginable, irréel... Grondant à demi, elle s'adresse à l'Elfe toujours imobile contre le mur. Tu ments. C'est impensable. Muette, l'Elfe lui sourit tristement. Sorsha se prend à hurler. Avoue que tu ments! Pour seule réponse, la créature sort de sa poche une peau de chevreau qu'elle déplie avec précaution. La rousse s'approche et blêmit à la vue des deux anneaux qu'elle connait pour en avoir apporté un à l'autel le soir du mariage. Ôh Lumière.... Trop secouée pour crier plus, elle reste quelques secondes silencieuse, laissant simplement les larmes s'écouler. Pourquoi? Pourquoi ce dont elle était certaine, qu'elle avait pris pour assuré, venait de s'effondrer? Elle avait déjà perdu des amis, des compagnons, dû quitter le Keen, renoncer à autant de certitudes. - Où sont-elles? - La Voix-Du-Vent est en Outre-Terre, mais nous n'en savons pas plus. - Cherche la. Et retrouve la. Après une brève inclinaison de la tête, l'Elfe disparait dans une colonne de Lumière verte, laissant Sorsha seule, assise sur son lit, le visage baigné de larmes. | |
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| Sujet: Re: Le froid d’une maison déserte | |
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